Le 3 avril dernier l’Institut Cardijn de Louvain-La-Neuve accueillait « Le pt’images mentales », un festival de films d’ateliers vidéos. Les étudiants, ainsi que les professeurs, ont donc visionné toute la matinée une série de petits films en présence des équipes de réalisation. Tous ces projets sont réalisés « avec », et non « sur » des personnes en souffrance psychique accompagné d’une thématique bien précise : le décloisonnement de la psychiatrie. Le but était d’ouvrir la réflexion sur ces pratiques qui se situent au point d’articulation de la santé mentale et de l’audiovisuel mais également de permettre la rencontre des équipes de réalisation de vidéos avec des étudiants du baccalauréat assistant-e social-e de l’Institut Cardijn. Entre chaque séquence, l’équipe de réalisation commentait son projet et répondait également aux questions.
Au programme de cette année :
« Fwistrasyon » réalisé par « Les gnomes à poêle » et « L’Autre lieu » racontant les frustrations du quotidien, « Ce que je veux montrer de moi » réalisé quant à lui par l’atelier cinéma de « Psynergie ». Dans ce dernier, chacun se raconte tel qu’il le désire, ce sont toute une série de réflexions individuelles et collectives sur soi, le monde, le bonheur et la psychiatrie.
Mais également « À la limite », qui est le fruit de plusieurs ateliers consacrés à l’exploration de la thématique des frontières.
Le festival se terminait par une aventure très émouvante entre les étudiants de Bac 2 de l’Institut et les personnes fréquentant le centre psycho-socio-thérapeutique de jour « Le CODE ». Durant toute une partie de l’année, Nathalie Mahieu et Maurizio Cerchiari, professeurs de méthodologie, ont permis à leurs étudiants de côtoyer des personnes en souffrance psychique. Leur film, lui, se prénomme « Rencontres » et illustre tout à fait l’histoire qu’ils ont vécue. A la fin de la diffusion, chaque élève et « codien » a eu l’occasion de dire un mot à propos de cette expérience qu’ils ont apparemment toutes et tous réellement appréciée car une émotion très forte se faisait ressentir dans l’auditoire.
Estelle Cornil, stagiaire en Cellule Com