Amandine Coisne, infirmière, est enseignante à la HELHa dans le domaine de la santé. Elle a rejoint le service réanimation de l’hôpital Louis Pasteur de Colmar. Elle nous raconte son vécu.
« Je suis au sein de la réanimation de l’hôpital Louis Pasteur de Colmar. La détresse des équipes de soins est poignante ». Amandine n’a eu aucun parrainage. Elle a tout de suite été mise dans le bain, seule, sans trop d’explications. « Un matin, j’étais la seule infirmière à savoir gérer la dialyse continue. Le mot d’ordre est : faites de votre mieux. Nous ne disposons pas suffisamment de sédatifs, curares, respirateurs, pousse-seringues, … Mais nous sommes bien équipés pour nous protéger. Amandine voyage entre trois postes différents et preste des journées de 8 heures.
Il faut tout le temps aller chercher du positif
C’est une épreuve difficile pour Amandine mais aussi enrichissante dans la capacité d’adaptation. « Il faut toujours aller chercher du positif. Les infis de réa en France, ne gère pas les respirateurs, ne peuvent pas intuber sauf les IADE. Je constate que nous avons une plus grande autonomie en Belgique et j’en suis heureuse ».
Je vais avoir tellement à partager avec mes étudiants
Amandine a été bien accueillie au sein de l’hôpital. « En tout cas, ils se moquent de mes expressions et de mes « nonante, septante ». Malgré la tension, je suis bien accueillie. Je vais avoir tellement à partager avec mes étudiants pour la médecine de catastrophe ».